
Nous n’avons que deux yeux pour percevoir une infinité de couleurs et de détails. Ces yeux sont des trésors qui vieilliront toujours trop vite à notre gré. Puisqu’il en est temps encore, pensons à les protéger. Un éclairage bien conçu et bien réalisé procure au foyer une foule d’avantages. Nos yeux travaillent dans de bonnes conditions. Nos gestes sont précis et rapides.
Dans ce but, il faut savoir choisir :
- la source lumineuse.
- la manière de « répandre » la lumière.
- la quantité de lumière en un point donné.
Sources lumineuses
Elles sont de deux sortes la lumière par incandescence et la lumière par fluorescence.
– Lumière par incandescence
Elle provient d’émetteurs dans lesquels une résistance est portée à très haute température (2500°C environ) par le passage du courant électrique. Cette résistance devient incandescente et émet des rayons lumineux comme un petit soleil. Pour éviter la combustion de la résistance, celle-ci est enfermée dans une ampoule de verre, claire, dépolie ou satinée, remplie de gaz inerte (argon le plus souvent).
On comprend aisément qu’il est toujours fatigant de lire trop près d’une lampe à incandescence : la couleur du papier blanc devient jaunâtre, la réverbération brûle les yeux et la chaleur cause des maux de tête.
– Lumière par fluorescence
Le plus complexe de processus d’émission lumineuse. Dans une enceinte fermée (tube ou ballon) remplie de vapeur de mercure sous pression réduite, on produit, au niveau des électrodes par échauffement, une turbulence des atomes de mercure, une ionisation de la vapeur de mercure qui gagne bientôt l’ensemble du tube ou du ballon.
Les chocs répétés des atomes de mercure entre eux donnent naissance à une émission ultra violette. Celle-ci vient frapper et elle est absorbée par la poudre qui recouvre la face intérieure du tube ou du ballon. Un spectre de réémission visible est émis au dehors du tube. Ce spectre est à peu près bien réparti tout au long du spectre visible avec quelques bandes plus intenses dans le bleu.
L’impression générale sera une lumière blanche ou bleutée.
L’amélioration des techniques permet maintenant de trouver dans le commerce des tubes de couleur agréable : blanc doré, blanc brillant, blanc chaud, blanc rosé, rose, rouge, etc.
Règles d’un bon éclairage
Pour conserver nos yeux en bon état, un bon éclairage doit :
- Avoir un niveau suffisant. Sa valeur dépend de la finesse du travail, des contrastes et de la luminosité générale.
- Ne pas éblouir. Il faut donc : éviter les lampes nues en fluorescence comme en incandescence et remplacer les lampes claires par des lampes satinées ou dépolies, utiliser des appareils bien conçus.
- Éliminer les ombres gênantes ou brutales. Bien choisir l’emplacement des luminaires, utiliser simultanément plusieurs sources.
- Éviter les contrastes. Etre approprié aux effets à obtenir (type d’éclairage). Respecter les couleurs. La lumière de certaines lampes modifie assez profondément les couleurs. Choisir de préférence les lampes généralement dénommées « de luxe ».
Choix et entretien des lampes
Les lampes à incandescence ne coûtent pas cher et ont une durée d’environ 1 000 heures. Passé ce temps, leur rendement lumineux tombe rapidement. Changez vos lampes avant de ne plus y voir. Les lampes à fluorescence sont plus onéreuses d’achat mais à puissance égale, elles ont une efficacité lumineuse très supérieure aux lampes à incandescence pour une consommation moindre. Leur durée de vie atteint 3 000 heures.
Nettoyez souvent vos lampes, réflecteurs, abat jour, vous gagnerez 15 à 20 % de lumière absorbée par la poussière ou les traces laissées par les mouches.
Évitez l’emploi de tube fluorescent unique sur les machines tournantes (effet stroboscopique). Prévoyez des tubes montés en duo ou de l’incandescence.